Le moment ou tu la vois se lever et marcher loin de toi te déchire. C'était comme si à chaque pas qu'elle prenait ton coeur craquait et se désintégrer peu à peu. Tu sentais ton être mourir lentement. La voir partir était la dernière chose que tu voulais: maintenant qu'elle était dans ta vie tu réalisais que tu ne pouvais plus continuer ainsi. Tu ne pouvais plus mentir à toi-même parce que putain toi aussi tu voulais être heureux. Tu voulais être avec Emma et tu en complètement écœuré d'être contrôler par un mec qui ne comprenait clairement pas ce qui était l'amour. Un homme qui osait dire qu'il aimait sa fille: tu savais que cet amour était possessif, jaloux et complètement inacceptable. Tu savais qu'il était temps que tu prennes charge, que tu oses te lever pour ce que tu voulais dans la vie. Tu n'étais plus un gamin, tu savais que maintenant il ne pouvait plus rien faire contre toi. Tu avais passé les dernières années à devenir l'homme que le père d'Emma croyait que tu n'allais jamais devenir. Tu savais qu'il n'avait plus rien à dire sur toi ou sur tes compétences. C'était le temps d'être un putain d'homme. Pendant que tu te fais à l'idée de t'imposé devant le père d'Emma, tu entends sa voix résonner dans la chambre maintenant silencieuse. Tu n'avais pas bouger de ta position sur le lit et tu te demandais si tu avais bien compris ce qu'elle venait de te dire. Elle n'allait rien dire à son paternel... Tu n'étais pas con, tu savais ce que cela voulait dire. Tellement que tu n'avais pas besoin d'entendre les prochaines phrases qui sortait de sa bouche. Elle n'allait pas lui en parler... donc elle n'allait pas rester ici avec toi, elle allait quitter ton appartement et elle n'allait jamais y remettre les pieds.. tout ça pour te protéger de lui. Tu te retiens de serrer tes poings: ce n'était pas à elle de te protéger mais bien ton boulot. Putain, c'était la seule chose que tu voulais faire. Clairement, tu t'étais planté ces dernières années: mais c'était terminé. Tu lèves les yeux et tu la vois pleurer: tu savais ce qu'elle pensait, tu la connaissais trop. Tu sais qu'elle voyait ce qui c'était passé de ton côté, toute les années avec les menaces de son paternel par dessus la tête de ta famille. Assez. Tu te lèves et t'approche d'elle. Ton jeans, le bouton toujours déboutonner, tombe doucement sur tes hanches montrant un simple tatoué en encre noir: le nom d'Emma en calligraphie sous ta hanche. Tu n'y porte même pas attention quand tu marches vers elle et la plaque contre le mur. Glissant ta main sur sa joue tu l'embrasses avec tout l'amour que tu portes pour elle. Tu lâche doucement ces lèvres puis dépose ton front contre le sien, gardant ta main sur sa joue. Ce n'est pas de ta faute. Et je ne suis pas prêt à te perdre, surtout pas une deuxième fois. Tu restes contre elle. Tu sais que tu demandes est probablement folle: tu savais qu'il pourrait y avoir des conséquences sérieuse, mais tu ne pouvais pas imaginer ta vie sans elle. S'il te plait...reste.

Tu avais l'impression d'être dans un cauchemar, un genre de rêve ou tu n'étais plus sur ce qui était vraie de ce qui était faux. Tu voulais croire qu'elle était la devant toi, mais tu ne voulais pas croire qu'elle te quitterait à nouveau. Tu ne voulais plus penser: tu voulais simplement agir et putain, tu voulais simplement qu'elle reste dans tes bras bordel. Tu savais que ton baiser était soudain: merde, tu savais qu’il y avait même une possibilité qu’elle te rejette complètement. Tu ne comprends pas ce qui t’avais pris de l’avoir laissé cette journée, d’avoir fléchit sous la pression de son paternel. Tu te rappelles avoir eu une conversation avec ton propre paternel, de l’écouter te dire de te foutre de ce mec qui se croyait tout permis. Tu avais sérieusement pensé à envoyer chier le père de la femme de tes rêves: franchement, tu ne le croyais pas. Qui était aussi borné et arrogant pour faire une telle chose à une famille? Tu t’étais presque convaincu: tu n’avais pas encore plaqué Emma et tu t’en croyais même incapable. Jusqu’au jour où la police à débarquer au garage: ils avaient un mandat pour fouiller la bâtisse, sous suspicion que ton paternel était retourné bosser dans l’illégalité. Tu savais que c’était de la merde: ton père ne faisait que du boulot réglo depuis ta naissance. Mais leur présence on fait l’effet estompé: tu voyais finalement l’étendue du pouvoir des Hamiltons et tu croyais finalement à ces propos. Cette soirée-là tu as fait exactement ce qu’il voulait de toi: tu as été un froussard. Tu sens ton coeur se remplir de chaleur quand tu ressens les lèvres d’Emma bouger contre les tiennes. Elle répondait à ton baiser, elle te tirait même vers elle. Tu ne pouvais résister de laisser échapper un petit grognement: elle te faisait réagir comme un gamin, comme si tu n’avais jamais été en contact avec un femme avant. Elle était la seule femme qui te faisait perdre tout tes moyens avec un seul touché. Tu frissonnes en sentant ses doigts glisser sur tes hanches et tu ne peux pas t’empêcher de te coller contre elle, de la plaquer encore plus contre le mur. Tu ne pouvais pas résister à son contact: tu étais comme un accro en besoin de sa drogue. Putain, tu ne voulais qu’elle dans ta vie. Tu entends sa douce voix venir à tes oreilles: elle voulait rester avec toi, elle te voulait aussi. Tu te retiens de soupirer de soulagement: tu n’étais pas le problème, tu n’étais pas la raison de son dédain. Tu te laisse même imaginer qu’elle t’aime et qu’elle n'a jamais aimé quelqu’un d’autre que toi. Tu sens sa main se déposer doucement sur ton torse nu: tu l’entends dire qu’elle ne pouvait pas faire une telle chose à ton père. Tu penses que ton père aimerait bien entendre ça, de savoir qu’elle l’aimait assez pour sacrifier quelque chose qui était clairement importante pour elle. Mais tu savais aussi qu’il n’avait pas été d’accord quand tu l’avais fais la première fois et qu’il serait encore moins d’accord si tu acceptais pour la deuxième fois de te départir de l’amour de ta vie. Tu dépose doucement ta main sur celle d’Emma. Alors reste. Il ne voudrait pas que tu partes.... Tu la regarde amoureusement. Il voudrait qu’on ce batte pour ce que nous voulons… Tu serres doucement sa main dans la tienne. Je ne veux plus vivre un seul moment sans toi dans ma vie.