J’avais l’impression d'être en transe, hypnotisé, enveloppé par la vision qu'elle était. Tellement que j’ai presque échapper mon verre sur mon pied. Je sais que je ne peux pas rester là à la regarder. J’avais l’air d’un pervers ou même d’un fou, observant une blondinette de mon appartement luxueux. Merde. Mais putain j’allais faire quoi maintenant? Aller Beau! C’était le temps de prendre une décision et l’ignorer ou rester en place n’était pas la solution adéquate. Cette fois-ci, je n’avais pas besoin de penser au père d’Emma dans mes jambes: il n’était pas la pour me manipuler, ni pour me faire des menaces. J’avais presque 29 ans maintenant et n’avait plus d’influence sur moi ou sur ma vie. La question était si j’allais faire le premier pas ou non. Est-ce que j’allais simplement là laisser partir encore? Merde, merde, merde. Que faire? C’est pas à tous les jours que la vie te donne une deuxième chance à l’amour de ta vie. La question était si j’avais assez de couille pour sauté sur l'opportunité. C’est à ce moment que je la vois bouger. Non, non, non. J’ai pas encore pris ma décision! Dans ma soudaine panique, je serre mon verre un tantinet trop fort et paff: il brise dans main. Oh bas super! Déjà que c’était pas assez intense de la revoir et maintenant j’ai une main remplie de glace. Putain de soirée de con. J’allais maintenant devoir partir de la fenêtre et m’occuper de ma main. C’était évident qu’elle n’allait pas être là à mon retour. C’était fini, aussi vite que c’était arrivé. J’étais maintenant frustré et complètement déçu. Cachant mon soupire je recule de la fenêtre, la regardant, tentant d’absorber le plus possible d’elle avant de me tourner et de m’aventurer dans mon appartement.

C’était officiellement la pire journée des dix dernières années. Premièrement, tu as laissé l’amour de ta vie partir et maintenant elle était devant chez toi et tu fais encore la même connerie. Deuxièmement, tu as brisé un verre, il y a du crystal partout sur le plancher de ton appartement et ta main saigne comme une ose. Et troisièmement, tu ne savais même pas quoi faire pour ta main. Tu étais juste là dans ta cuisine, insultant ce qui reste de ton verre de scotch, lui disant violemment qu’il avait ruiné ta soirée. Tu savais bien que c’était de ta faute, mais tu ne savais pas quoi faire d’autre. Ton coeur était brisé pour la deuxième fois et la solution te manquais. Il y avait rien affaire et ça te rendais fou. Tu ne pouvais pas sortir à l’extérieure de ton appartement avec une main pleine de sang. Tu allais traumatisé tes voisins. Et puis merde. Tu ne savais pas quoi faire, ta tête était meilleure et tu voulais clairement pas vivre avec une main remplie de cristal pour le reste de ton existence, aussi triste soit-elle. Sortant la main de sous l’eau tu te dirige vers la porte avant de réaliser que ta main coulait partout. Encore un truc de géni de la part de Beau. Tu prends ce que tu peux, une serviette et la glisse sous ta main avant d’ouvrire la porte vers le couloir. Tu sors la moitié de ton corps de ton appartement et te prépare à appeler ta voisine, une dame d’un certaine âge, pour venir à ta rescousse. C’est la que tu l’as vois, debout dans ton couloir, pesant rapidement sur le bouton de l'ascenseur. Tu es figer un moment. Clairement, tu n’avais pas perdu assez de sang pour avoir des hallucinations. Cette fois-ci, tu étais certain que c’était elle. Tu es incapable de retenir ton coeur de sauté dans ta poitrine et de lâcher un nom que tu n’avais pas dit depuis plus de dix ans. Emma…?

Quand elle se tourne vers toi tu as l’impression que l’univers venait de te bouffer. Tu es sous le choc. Peut-être faisais-tu une crise de coeur et tu n’étais pas au courant? Elle était vraiment là devant toi. C’est quand tu l’as vois se retourner vers toi, les larmes aux yeux, que ton coeur brise complètement. Tu savais qu’elle pleure a cause de toi, que tu étais la raison pour les larmes, pour son visage rougit. C’était toi la mauvaise personne dans ce scénario, le con qui brise des coeurs. Tu ne savais maintenant pas quoi faire: tu étais figurer sur place, tentant de trouver la solution parfaite pour une situation qui n’avait aucune bonne réponse. Des émotions et des problèmes refoulé pendant des années, tous remontent à la surface et tous devaient être discuté. Tu devais t’excusé. Est-ce que tu devrais lui parler de l’implication de son père dans leur rupture? Tu secoues la tête intérieurement: c’était la pire idée que tu as jamais eu. Elle adorait son père, tu n’avais aucun droit de lui ruiné ça. C’est à ce moment que tu sors de ta rêverie et que tu vois Emma, la devant toi. Elle tient ta main dans la sienne: tu ne peux pas résister de glisser ta main libre sur sa joue mouillée, d’essuyer la dernière larme. Tu sais que tu n’as aucun droit de la toucher, mais c’est plus fort que toi. Quand tu es avec elle, rien ne fais du sense, rien est normal. Tu sais que tu aurais dû protester quand elle rentre dans ton appartement, te tirant doucement en arrière d’elle. Tu sais que tu n’aurais pas dû lui pointer vers la salle de bain, que tu n’aurais pas dû la laisser s’occuper de toi. Tu ne méritais pas son attention, comme avant quoi. Mais c’est plus fort que toi: tu l’as laissé faire, tu ne dis même pas un mot tout le long. C’était comme si t’avais perdu ta voix, que tu étais simplement hypnotisé par son visage, par ses yeux, par ses lèvres. Tu ne la mérite pas, mais putain tu voudrais qu’elle soit toujours à toi. Tu regrettes tous, mais c’était trop tard: rien ne pouvait réparer ce que tu lui avais fait. Jamais elle te reprendra, jamais, jamais, jamais. Une mèche de cheveux blond tombe sur son visage et avant même de penser à ce que tu fais, tu glisses tes doigts sur sa peau et replace la mèche. Finalement tu échappes le seul mot que tu es capables de dire. Emma...

Ce regard tue. C’était comme si elle regardait au plus profond de ton être et qu’elle voyait tout. Tu n’as jamais été capable de lui cacher quoi que ce soit de ta vie et tu savais que si tu restais là à la regarder, tu allais faire une connerie et qu’elle allait te détester à nouveau. Tu te dis qu’elle doit certainement te haïr. Ce n’était pas possible qu’elle t’aime. Tu la regarde dans les yeux, et tu te repose toute ces questions. Tu ne vois pas de la haine. En fait, tu ne penses pas en voir. Tu sais que tu dois être complètement dingue pour louper quelque chose qui devrait être si évident. Toi et elle, assisent sur le sofa de ton salon, ta main toujours en arrière de son oreille. Tu étais incapable de te déplacé, incapable de bouger et même la notion de mouvement te donne la chair de poule. Tu te dis que si tu te déplace, elle allait réaliser l’erreur de t’avoir aidé et qu’elle dégerpise aussi vite qu’elle est apparue. Tu ne voulais pas qu’elle bouge, pas qu’elle parte. La simple idée te tue. Tu ne réalise même pas que tu t’approches d’elle que maintenant vos jambes touches. Tu étais tellement absorbé par elle que ton corps avait avancé tout seul. C’était comme si tu n’étais plus en contrôle de toi: tu étais ailleure, tu étais il y a six ans, assis dans ton salon chez ton paternel. Comme si c’était hier. C’est à ce moment là que tu réalises trop tard que tu as commis une erreur. Tu avais tirer Emma vers toi, mêler tes doigts dans ses cheveux: tu l’embrassais, sans retenue sans pensé. Même après cette réalisation tu étais impuissant: tu n’aurais pas pu te dégager d’elle même si le monde était en train d'exploser. Tu ne pensais plus à rien, seulement à tes lèvres sur les siennes, ta langue contre la sienne. Si le monde était vraiment en train d'exploser, tu étais certain que tu n’aurais rien remarqué.

C’était comme si tu étais mort et avait monté au ciel. Ton cerveau n’étais pas capable de comprendre ce qui se passait en ce moment même. Il était confus, certainement perdu et toi tu t’en foutais. Tu ne voulais rien d’autre que ce moment. Au diable les bonne décisions! Tu voulais être vilain, tu voulais prendre. Tu voulais absorber tout ce qui était la devant toi et jamais arrêter. Tu sens le corps d’Emma contre le tien. Un corps que tu croyais ne jamais sentir contre toi. Son corps te rendais complètement impuissant, complètement dément. Tu n’avais jamais rencontrer un femme aussi magnifique, qui stimulait autant ton désire qu’elle. Tu n’as jamais mais jamais réussi à retrouver cette sensation avec personne et tu en étais heureux: tu ne voulais pas sentir cela sans elle. Tu la sens monter et s'asseoir sur tes genoux et tu perds la raison. Tu la soulève avec tes deux mains, te foutant de ta main gauche endommagé et place ces jambes de chaque côté des tiennes. Tu la tire contre toi, ton corps contre le tiens, ton bras gauche autour de sa taille, ta main retournant dans ces cheveux. Tu sais que tu dois arrêter, que tu dois pensé mais tu en était incapable. C’était comme si tu n’étais plus en contrôle de ton corps, que tu étais passage dans ton propre corps. Tu échappes un petit gémissant contre les lèvres d’Emma, comme si toute la passion qui s'était récolté dans ton corps était capable de rester emprisonnement pour un autre moment. Tu sentais que tes mains sur elle, mais surtout les siennes: celle dans tes cheveux, l’autre dans ton cou. Ses doigts délicat te donnais des frissons, ces larmes coulaient maintenant sur tes joues. Tu ne pouvais pas arrêter. Tu te dis que tu l’as rendrait finalement heureuse, qu’elle ne pleura plus a cause de toi. Pendant un moment tu étais complètement libéré.

Tu es certains que tu étais maudit, qu’elle était un ange et quand tu l’as voit retirer son manteau tu te dis que tu t’en fiche si tu es maudit. Si tu pouvais avoir Emma dans tes bras, putain tu pouvais vivre en tant de damné. Tu voulais prendre ton temps pour l’admirer, d'absorber tout d’elle, mais tu avais peur que cela brise la magie, qu’elle retourne à te détester. Tu savais que si cela se produit tu serais dévasté, complètement fini. Tu ne peux pas t’empêcher de glisser tes mains le long de son dos, de la serrer contre toi comme si elle pouvait en un instant. Tu retires tes mains de son dos. Tu ne peux plus te retenir: tu glisses finalement tes mains le longs de ces jambes, remontant doucement vers le haut, vers la jupe. Tu sais que tu ne pourra pas résister de toucher sa peau. Tes mains sur ses cuisses, tu es absorber par la douceur de sa peau, par les petits frissons que tu sens sous tes doigts. Tu te retiens de bouger contre elle mais à peine. C’était comme si tu étais complètement à sa merci. Tu aurais fais n’importe quoi pour elle, maintenant plus que jamais auparavant. Tu étais prêt à tout lui dire, à confesser tous. Soudainement tu n’étais pas assez proche d’elle: tu voulais plus toujours plus. Sans rompre le baisé tu la tire encore plus proche de toi avant de prendre les mains d’Emma dans les tiens. Tu guides ces mains vers les boutons de ta chemise, lui demandant, la suppliant avec l’intensité de tes baisés. Tu soupires son nom entre deux baisés. Tu n’avais jamais eu besoin autant de quelque chose de toute t’as vie qu’en se moment précis. Tu voulais qu’elle, besoin qu’elle.

Tu étais maintenant dans une situation inimaginable. Quand tu t'étais réveillé ce matin, tu n'avais pas prévu la tournure des événements. Tu étais là dans ton salon, la femme de tes rêves te chevauchant, l'embrassant avec passion et abandon. Tu ne savais pas ce que tu avais fais pour mérité ça, mais tu n'étais pas assez con pour arrêter et y penser. Ou peut-être c'est ça que tu étais juste: qu'un con qui sautais sur l'occasion d'être avec Emma. Sérieusement tu t'en foutais, tu voulais simplement sentir ta peau contre la sienne, ses lèvres sur les tiennes, tes mains sur son corps. Tu étais probablement un pervers: mais tu te dis que tu peux vivre avec ça. Tu sens les doigts d'Emma déboutonner doucement ta chemise: tu sens le bout de ces doigts contre ta peau et tu frissonnes sous le contact exquis. Tu ne savais pas que ton corps pouvait réagir aussi intensément au toucher d'une autre personne. Tu n'avais jamais eu autant envie de te faire toucher par une autre personne que par elle. C'était comme si tu étais hypnotiser par elle. Tu sais très bien qu'elle pourrait faire ce qu'elle voulait de toi: tu ne résisterais même pas une seconde. Tu sens sa main glisser sur ton épaule, tu la sens retire ta chemise et de la lancer plus loin. Le moment qu'elle retire ses lèvres des tiennes, tu ouvres les yeux la regardant pour la première fois depuis le début du baiser. Tu vois qu'elle retire sa chemise. Oh putain de merde. Tu étais un homme fini. Tu ne peux rien faire d'autre que d'admirer son corps et de glisser tes doigts sur sa peau. Elle était immaculée, douce, rayonnante. Tu aurais aimé l'admirer plus longtemps, mais ces lèvres sur les tiennes, passionné et intense attire ton attention. Tu la sens prendre le contrôle de la situation, te pousser contre le sofa. Tu n'avais jamais été aussi excité de ta vie par une femme. Tu la sens se basculer contre toi et tu ne peux t'empêcher de lâcher un sons. Tout ce qui venait d'Emma était intense, comme si elle allumait en toi un volcan qui avait été endormi depuis des années. Ces doigts était maintenant sur ta peau: ils étaient partout, te dévorais un touché à la fois. Tu te sentais brûler sous son touché, ton corps bouger automatiquement contre le siens. Tu étais sur le point de lui retirer sa jupe, que tu eu un moment de clarté. Tu étais sur un sofa, dans un salon. Tu voulais Emma plus que tout au monde, mais tu refusais que ce moment entre vous deux se déroule sur ton canapé. Tu glisses tes bras sous les fesses de ta belle et lui murmure d'une voix rauque remplit de passion: Tiens toi. Tu sens ces jambes se serrer autour de ton, ces bras se contracter autour de cou et tu te lèves. Tu déposes tes lèvres contre les siennes et te dirige vers la chambre. Tu rentres dans ta chambre et te dirige vers le lit. La pièce était simple: un énorme lit en plein centre de la chambre, une lampe sur une table de chevet était la seule source de lumière dans toute la pièce. Arrivé au lit tu l'as déposé doucement sur la couverture. Tu voulais prendre ton temps pour l'admirer, mais c'était plus fort que toi. Tu montes sur le lit et m'allonge doucement sur elle pour ne pas l'écraser et reprend ses lèvres entre les tiennes. Tu étais complétement anéantie.

Tu n'étais pas dans une situation comme les autres. Tu étais dans une situation si délicate que tu n'avais même pas remarqué à quel point avant ce moment même. Tu as été absorbé, non submerger par elle, par son odeur, par son corps. Tu n'étais pas con: tu savais dès le départ que ce qui se passait était loin d'être correct, loin d'être bonne. Tu sais aussi que ce n'était pas elle le problème, que cette situation était précaire à cause de toi, des tes mains baladeuses, de tes pensées perverses. Tu aurais pu évité tout ça si tu avais pour une fois de ta vie pensé avec ta tête et non ton coeur. Plus tard tu savais que tu allais être en rogne contre toi-même. Tu sais aussi que la situation ne pouvais pas continuer ainsi. Et tu réalises tout ça, comme un grand, quand les yeux d'Emma te perce l'âme. Elle est là, sous toi, son corps chaud et ces yeux embrouillés par la passion. Tu réalises qu'elle était prête à sauté avec toi, qu'elle te regardait maintenant en attente de quelque chose. La chose, tu ne savais pas. Tu déposes ton front contre le sien, tentant de calmer l'impulsion en toi qui te poussait à retirer ce qui lui restait de ces vêtements et simplement la prendre à l'instant. Tu savais que tu dois te calmer et commencer à sérieusement penser avec ta tête. Tu prends une respiration, puis deux, les yeux fermer, ton front contre le siens. Tu te retiens de bouger contre elle, d'oublier ta conscience. Tu ouvres finalement tes yeux quand tu sens les mains d'Emma sur tes joues, te caressant doucement. Tu tournes la tête et prend doucement sa main droite dans la tienne, embrassant l'intérieure de sa paume doucement. Emma... Tu savais se que tu devais faire, ce qui était la meilleure chose à faire. Tu espères simplement qu'elle ne te rejette pas, que ce moment entre toi et elle n'était pas singulier. Tu restes contre elle: tu sais que tu pouvais pas bouger, que tu refusais de bouger, de t'éloigner d'elle. Tu voulais profiter du moment même, comme si l'éventualité de ressentir son corps contre le tiens pourrait disparaître. Tu fermes les yeux un moment avant de les ouvrirs. Tu regardes doucement dans ces yeux bleus, espérant qu'elle comprenne ce qui tu allais lui dire. On peut pas... comme ça. Tu gardes sa mains dans la tient, toujours contre ton visage. Tu prends une petite respiration avant de continuer.Pas quand tu penses que je ne t'aime pas.

Tu avais un certain talent dans la vie, un je ne sais quoi qui t'aide a tout foirer. C'était vraiment impressionnant ce que tu pouvais faire dans les moments les plus importants de ta vie. Tu espérais que cette fois-ci tu n'avais pas merdé, que tu ne venais pas de ruiner la plus belle chose qui t'étais arrivé depuis ta rupture avec Emma. Vraie, ce n'était probablement pas le meilleur moment de lui annoncer que tu l’aimais encore. Encore moins de lui dire ce qui c'était passer il a y des années. C'était certain que le moment présent avait été ruiné la seconde même qui tu lui a annoncer que vous ne pouvez plus continuer. Peut-être le moment à été brisé quand tu as décider de l'apporter dans ton lit, quand tu as changer l'environnement pour quelque chose de plus intime. Tu ne savais plus quoi faire. Tu avais l'impression d'avoir foutu ton pied dans ta gueule, d'avoir pris quelques chose de magique et l'avoir cramer. Tu te demandais si tu étais prêt à tout lui dire, de lui raconter ce qui s'était vraiment passé il y a presque 7 ans de ça. Tu ne savais pas si tu étais prêt, si elle était prête. Tu avais peur qu'elle te déteste, qu'elle s'enfuit de toi ou le pire, qu’elle refuse de te croire. Tu avais toujours eu cette peur en toi que si tu lui confessais ce qui c’était réellement déroulé cet été là, qu’elle prendrait le parti de son paternel. Tu ne pouvais pas vraiment la blâmer: qui aurait cru un mec que tu venais tout juste de rencontrer plutôt que ta propre famille? C’était fou de penser le contraire. Tu soupires doucement avant de déposer ton front contre le sien. Tu tentes de trouver du courage à l’intérieur de toi. Putain, tu as peur. Comme jamais avant. Tu avais l’impression d’être petit. Tu ouvres finalement les yeux et découvre ceux d’Emma te regarder, te demandant avec ces yeux azurés des réponses à sa question. Question qui pourrait définir le reste de votre relation, le reste de ton existence. Tu vois une larme tombé du coin de son oeil et tu ne prends même pas le temps d’y pensé que ton pouce était là, essuyant la larme de sa joue. Tu ne voulais pas qu’elle pleure, tu voulais lui faire aucun mal. Mais tu savais que cette situation, ce moment, allait être loin de parfait ou de facile. Tu allais lui briser le coeur et ça, tu ne te le pardonnera jamais. Emma. Tu attends. Tu veux être sure qu’elle te regarde, qu’elle comprenne à quel point cette conversation était importante. Quand tu sais que tu as toute son attention, tu lâches ta bombe. Tu espère simplement en sortir vivant. Ce que je ressens pour toi est indescriptible. Je t’aime autant qu’il y a sept ans, autant que la première fois que je t’ai vue. Tu caresses doucement sa joue, la laissant absorber toute cet information.

Tu venais d'exploser: ton être au complet venait de se désintégrer sur place. Tu étais certain que tu étais mort, que tu n'avais survécu à cette bombe que tu venait de lâcher. Tu n'en étais malheureusement pas étonner. Comment est-ce possible qu'elle te croit après toute ces années? Comment passé par dessus le fait que la personne que tu aimais plus que tout au monde te déclare un jour qu'il t'aime à la folie et puis l'autre détruire son coeur? Tu étais un monstre et tu savais que tu ne la méritais pas, que tu n'avais aucun droit sur son coeur après ce que tu lui avais fait. Mais tu ne pouvais pas empêcher ton coeur de ressentir et encore moins le contrôler quand tu entends finalement sa réponse. Non. Tu sens ton coeur tomber dans ton estomac. Non, tu le sens arrêter complètement, comme s'il venait de se faire arracher de ta poitrine. Tu savais que cette discussion allait mal se terminer, mais tu n'avais jamais pensé que tu sentirais aussi dévaster. Un simple mot avait un si grand effet sur toi... Tu ne pensais pas que cela aurait pu être pire, jusqu’à ce qu'elle te pousse loin d'elle et se lève du lit. Cela t’achève. Tu fermes les yeux, tentant de retenir à l’intérieur de toi tes émotions, ta douleur. Tu aurais savoir que ça allait mal tourner. Ça prend tout ton énergie pour t'assoir sur le bout de ton lit. Tu ne sais plus quoi faire de toi même: tu avais l'impression d'être paralysé là. Tu savais que si elle tentait de partir, de s'enfuir loin de toi que tu n'aurais probablement pas l'énergie de faire quoi que ce soit. C'était ça que tu méritais: le néant absolu et un coeur en miette. Puis elle mentionne que tu es un menteur: tu as l'impression qu'elle venait de te foutre une baffe en plein visage. Au fond de ton être tu savais que tu l'aimais. Putain tu l'aimais comme un fou: tu pensais à elle constamment, merde elle inondait tes rêves depuis 7 ans. Mais elle n'avait pas tord: tu étais partie. Tu l'avais abandonner, laisser là sans même une explication valable. Tu étais un connard. Elle s'assoit près de toi: tu te retiens de la toucher, même de t'approcher d'elle. Tu avais peur que si tu faisais quoi que soit, elle partirait et ne reviendrait plus jamais. Tu étais dans un cauchemar que tu avais créé et tu ne savais pas comment t'en ressortir, comment le rendre un rêve. Peut-être avait-il aucune possibilité pour toi d'être heureux. Tu étais probablement damné. Elle te pose une question, la question ultime de la soirée. Tu laisses tes mains sur tes jambes: tu les regardes, ne sachant pas si tu serais capable de lever tes yeux sans que tes mains commence à trembler. Tu étais une mauviette. Tu prends une grande respirations et lèvre finalement tes yeux bleues pour la regarder enfin. Tu sais que tu ne pouvais pas lui mentir: tu étais fatigué de te mentir à toi-même et à elle. Elle ne méritait pas ça. Je... Tu fermes les yeux un moment: froussard. Je t'ai abandonné, mais ce n'était pas parce que je n'avais aucun sentiment pour toi. Tu tournes la tête et regarde devant toi. Tu ne pouvais pas la regarder quand tu allais lui annoncer ça, c'était plus fort que toi. Ton père... Tu prend une respiration: froussard, froussard. Il est venu au garage et ma fait savoir que je ne pouvais plus être avec sa fille... Ta entend ta voix brisée, tu ne pouvais pas le contrôler. J'ai pas eu le choix. C'était nous ou mon père... Tu mets ton visage dans tes mains: tu as craqué. Cela t'avais pris sept ans de ta vie, sept ans que tu avais caché ça au plus profond de ton être. Je suis désolé Emma...

Tu étais un con, un simple épais qui ne comprenait pas que sa vie était officiellement fini. Tu n'étais plus rien. Tu avais fais une promesse et à la seconde que tes yeux s'était posé sur ceux d'Emma tu savais que tu allais la briser, que tu n'aurais pas pu passé un autre moment de ta vie sans lui informer de ce qui c'était passé il y a sept ans. Tu venais de probablement damné ton père, de lui avoir retirer la vie qu'il avait le droit de vivre. Tout ça pour les beau yeux d'Emma. Tu venais de trahir la seule personne qui était ta famille et tu te sentais comme un lâche. Au fond de toi tu savais que cela n'étais pas ta faute, que tu n'étais pas la raison de son malheur, mais tu ne pouvais pas empêcher de sentir ce poids sur tes épaules comme si tu étais responsable de tout ça. Tu étais loin d'être fautif, mais après des années à te répéter que tu étais un problème, éventuellement tu le crois. Tu ne savais même pas si elle te croyais: tu n'avais pas encore osé lever les yeux pour la regarder. Tu te sentais comme un con, un gamin même qui n'étais pas capable d'avoir assez de couille pour confronter la situation. Peut-être est-ce que tu avais simplement abandonner. Peut-être elle n'était même plus dans l'appartement. C'était probablement pour ça que tu n'avais pas encore lever les yeux: tu avais peur de voir qu'elle s'était barré, qu'elle n'avait pas pris le temps d'écouter ce que tu avais à dire. Ou peut-être qu'elle c'était simplement enfui pour confronter son père, rire un peu dans ton dos avec son paternel sur les conneries que tu venais de lui dire, que tu étais un menteur. C'est à ce moment là que tu sens un changement dans l'atmosphère, un mouvement et finalement une présence devant toi. Tu lèves finalement les yeux en sentant la main d'Emma sur ton bras. Tu en croyais pas tes yeux: elle était la agenouiller devant toi. Elle était resté. Tu entends sa voix brisé: tu vois ces yeux rouges devant toi et des larmes couler doucement le long de ces joues. Tu te retiens de la toucher: tu as peur que si tu fais un mouvement qu'elle allait magiquement disparaître. Tu la regarde, tes yeux légèrement rougis mais aucune larmes sur tes joues. Tu devais maintenant tout lui avouer. Plus aucun secret. Ça faisait partie des conditions.. je n'avais pas le droit de t'en parler, ni de t'approcher. Sinon il nous ruinerait, foutrait mon père en taule. Tu la regarde, tu implores avec tes yeux autant que tu peux. Il peut toujours le faire Emma... Pendant un moment tu te sens brave, peut-être au final que tu étais simplement stupide. Tu lèves doucement ta main livre, celle qui n’était pas sous la main d’Emma, et la glisse doucement sur la joue mouillée de l’amour de ta vie. Tu ne pouvais pas vivre un moment de plus sans la toucher: tu croyais avant aujourd’hui que tu n’aurais jamais la chance de l’avoir prêt de toi. Tu voulais profité de la situation avant qu’elle s’enfuit pour de bon, loin de toi et de ton influence désastreuse.